Journaliste sans carte de presse, journaliste quand même ?

La carte de presse et ses avantages

Selon l’AJP, « les documents de presse facilitent considérablement le travail journalistique, qu’il s’agisse de contacts avec des institutions politiques, l’OTAN, le parquet et la police ou encore avec des entreprises privées[1] ».

Dans l’article 1er de l’Arrêté royal du 12 avril 1965 concernant les documents de presse et insignes d’identification délivrés aux journalistes professionnels et aux entreprises de presse d’information générale, on nous explique que ces documents permettent à ceux qui en sont titulaires d’être plus facilement identifiés « dans l’exercice de leur profession et de permettre aux autorités publiques de prêter aux représentants de la presse tout le concours compatible avec les circonstances[2] ».

A côté de cela, les titulaires de la carte de presse profitent des transports en commun gratuits (SNCB, Tec et De Lijn) et de réductions sur les lignes de Brussels Airlines. Ils bénéficient gratuitement d’un mensuel édité par l’AJP ainsi que de l’annuaire où tous les journalistes professionnels sont répertoriés.

Une assurance responsabilité civile professionnelle prend également en charge les encartés. Ces derniers peuvent également bénéficier d’un service juridique : des juristes sont mis à leur disposition pour défendre leurs intérêts. Aussi, les membres jouissent d’un service d’avis et de conseils en matière de droit fiscal.



[2] Arrêté royal du 12 avril 1965 instituant des documents et insignes d’identification à l’usage des journalistes professionnels et des entreprises de presse (M.B. 21.05.1965)

 

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